Le dimanche 9 juin 2024, c’est la 56ème Kermesse à St Paul !

Nous vous invitons avec joie à participer à cette grande fête annuelle. Dès 10h, la brocante, la tombola et la pâtisserie accueilleront les plus matinaux.

Après la messe de 10h30 et le temps de l’apéritif, vous pourrez déguster des spécialités d’Ici et d’Ailleurs : plats indiens ou vietnamiens, tartes flambées, saucisses, couscous. C’est une occasion de venir en famille, de retrouver des amis, dans une ambiance chaleureuse.

Vers 14h et tout le long de l’après-midi des groupes de musique, de chants et de danses agrémenteront ce temps festif : les Claviers de Colmar, le groupe de danses folkloriques alsaciennes « Les Joyeux Vignerons », le groupe musical « Les ROLLS », des danses et des jeux. Durant toute l’après-midi, vous pourrez profiter des différents stands : buvette, pâtisserie, crêpes et gaufres, tombola et brocante, jeux pour les enfants.

Vers 18h, le tirage de la grande tombola fera connaître les heureux gagnants de bons d’achat, d’un repas gastronomique pour deux personnes, un set deux plats à gratin Staub, une crêpière ou encore des tableaux réalisés par un artiste du quartier. Un tirage spécial sera réservé aux participants de la tombola qui seront présents à 18h sur la place.

Merci d’avance à toutes les personnes qui viendront participer à ce temps de convivialité, une tradition bien agréable dans notre quartier !

Monique et Jean-Marie Simon

Rencontre des partenaires du CCFD-Terre Solidaire venus d’Asie

Lors d’une soirée qui a eu lieu au Foyer St-Paul, le 12 avril, l’équipe locale du CCFD-Terre Solidaire de Colmar a pu créer une rencontre enrichissante entre deux jeunes de l’association partenaire KSI du TIMOR Leste et une quarantaine de participants curieux de connaître les projets de développement durable mis en œuvre dans ce pays bien mal connu, entre l’Indonésie et l’Australie.

KSI est une organisation fondée en 2000 à la fin de l’occupation indonésienne. Depuis, elle œuvre pour la résolution non violente des conflits et la promotion de la transformation sociale : elle a fondé un Institut d’éducation populaire, s’engage en faveurs de coopératives et milite pour les droits des producteurs locaux. Ces objectifs bénéficient du soutien du CCFD-Terre Solidaire

Malgré les temps de traduction nécessaire, Léo et Flavio, enthousiastes, ont su créer un climat d’échange fraternel en présentant leur jeune pays où les habitants, agriculteurs en majorité,  doivent se montrer capables de revendiquer leur droit à la terre, de mettre en œuvre une « agroécologie paysanne et solidaire » dans le souci d’un avenir responsable, mais aussi de mettre en valeur leurs traditions et richesses ancestrales.

Au terme de cinq jours dans le Haut-Rhin où ils ont rencontré des acteurs locaux de l’agroécologie, ils ont dit leur admiration de voir un bénévolat actif et passionné.

La venue en France de tels partenaires est l’occasion d’échanges et d’enrichissement réciproque.

Jean-Marie et Monique SIMON

L’Afrique, Terre nourricière et Berceau de l’humanité

Le premier mai dernier, au foyer Ste-Marie, notre curé a proposé une conférence sur la richesse et la diversité du continent africain. Habitué des enseignements spirituels, le P. Robert a brossé, cette fois-ci, un rapide tableau culturel de l’Afrique : « Terre nourricière et berceau de l’humanité ». C’est là, en effet, qu’a commencé l’histoire de nos lointains ancêtres. Ainsi, chaque homme peut dire que ses racines sont issues de cette partie du monde, que l’on appelle également Alkebulan, ce qui signifie « Jardin d’Eden ». L’Afrique est une terre nourricière par la diversité des produits de son sol, mais aussi par la richesse des ressources minérales du sous-sol, ce qui ne manque pas d’attirer la convoitise des puissances étrangères. Elle est un continent jeune (la moyenne d’âge globale ne dépasse pas 20 ans !). Elle sait aussi reconnaître la sagesse des anciens et accorde une grande importance à la solidarité familiale. Son Église, également jeune (moins de deux siècles d’évangélisation), manifeste son sens inné de la joie, qui se traduit notamment par de longues célébrations festives.

La conférence a rassemblé aussi bien « Africains » que « non Africains ». Les prêtres africains étaient particulièrement bien représentés et les participants leur ont exprimé leur gratitude en soulignant que, sans eux, les paroisses de Colmar seraient bien démunies aujourd’hui.

Paul Meyer

Après la première des Communions

Les célébrations de la première des Communions arrivent avec la fin du printemps. (9 juin à St-Vincent et 23 juin à Ste-Marie). La préparation des enfants des communautés de Terre de Rencontre et St-Joseph Espérance s’est faite en deux ans. Les enfants, au nombre de douze, se sont retrouvés régulièrement le mercredi matin pour se mettre en marche et suivre les pas de Jésus.

Désormais, il reste la tâche la plus ardue : parvenir à faire comprendre aux enfants, et à leurs parents, que la première des communions n’est pas une fin. Lors d’un match de football, l’arbitre ne siffle pas la fin de la rencontre dès le premier but ! Ainsi, la première des Communions n’est pas l’unique communion. Elle est un sacrement qui peut être fait et refait. Tous, nous sommes invités à nous rendre dans la maison du Seigneur aussi souvent que nous le désirons. Communier, c’est être mis en présence de Jésus et rendre grâce du don de sa vie.

Katia Paciello Coopératrice de la pastorale des enfants

Baptême d’Inès lors de la Vigile pascale

Comme pour les Jeudi et Vendredi saints, les paroissiens de Terre de Rencontre étaient invités à se rassembler en un même lieu pour la solennité de la nuit de Pâque samedi 30 mars. Cette année la célébration de la vigile pascale a eu lieu à l’église Saint-Paul. A cette occasion, Ines, une jeune catéchumène qui s’est préparée depuis deux ans à entrer dans la famille de l’Eglise, a reçu les sacrements de l’initiation chrétienne conférés par notre curé Robert : le baptême, la confirmation et l’eucharistie. Nous souhaitons à la jeune baptisée de persévérer dans sa relation avec le Seigneur et de rayonner autour d’elle sa joie de croire. Alléluia, le Seigneur est ressuscité !

Vivre le cinquième dimanche de Carême avec le CCFD – Terre Solidaire

En ce temps de préparation à Pâques, le CCFD – Terre Solidaire nous invite tout particulièrement en ce cinquième dimanche à savoir perdre quelque chose de soi pour rencontrer l’autre.

 

Écoutons la Parole de Dieu :

« Alors Jésus leur déclare : “L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruits. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera”. » (Jn 12, 23-26)

 

Éclairage biblique :

L’image du grain de blé tombé en terre est évocatrice. Pour donner des fruits, le grain semé doit se transformer jusqu’à disparaître pour laisser germer un épi chargé d’autres grains. Cela devrait nous parler à nous aussi concernant notre présence dans le monde. « Qui aime sa vie la perd », dit Jésus.

La perte de la vie est déjà engagée quand l’homme vit pour lui-même en oubliant les fruits potentiels qu’il porte et qu’il pourrait faire germer s’il s’ouvrait avec confiance vers les autres. Jésus ajoute : « Qui hait sa vie la gardera pour la vie éternelle. » La formule de Jésus choque. Elle semble dire qu’il y a en chacun de nous une part d’illusion sur soi qu’il faut savoir perdre pour vivre en vérité avec soi-même et auprès des autres.

 

Une prière :

Ouvre mes yeux sur moi-même, Seigneur, afin que laisse mourir en moi ce que je dois perdre pour entrer en paix à ton service et au service des autres.

Pour toutes celles et tous ceux qui, localement, agissent pour la dignité des plus pauvres et des plus fragiles, Seigneur nous te prions.

Vivre le quatrième dimanche de Carême avec le CCFD – Terre Solidaire

En ce temps de préparation à Pâques, le CCFD – Terre Solidaire nous invite tout particulièrement en ce quatrième dimanche à respecter les différences pour construire le vivre-ensemble.

 

Écoutons la Parole de Dieu :

« Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croie en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. […] Mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » (Jn 3, 16-18, 21)

 

Éclairage biblique :

Obéissant à son Père Jésus meurt sur la Croix. Il consent à la souffrance de ce supplice parce que le monde est le lieu où vivent les hommes, le lieu où ils espèrent, souffrent et espèrent à nouveau. Et le Père a entendu les souffrances de son peuple. Sans la venue du Fils de Dieu, une solitude des hommes, parfois extrême, ne pouvait prendre fin. C’est pourquoi Jésus, avant de repartir vers son Père, déclare : « Je ne vous laisse pas orphelins, je vous envoie mon esprit, l’Esprit saint » (Jn 14, 18).

Or l’action de l’Esprit saint est de rompre les chaînes de la violence, de la haine, du mensonge et toutes sortes de corruptions entre les hommes, de retrouver la lumière qui vient à eux.

 

Une prière :

Donne-nous Seigneur de vaincre toutes les formes de dominations des uns sur les autres, afin de respecter les différences et de nous engager toujours mieux au vivre-ensemble.

Seigneur, nous te prions pour celles et ceux qui, avec l’association Mada au Liban, dans un contexte de crise, permettent aux habitants d’accéder à une nourriture locale et de qualité produite dans le respect de l’environnement.

Vivre le troisième dimanche de Carême 2024 avec le CCFD – Terre Solidaire

En ce temps de préparation à Pâques, le CCFD – Terre Solidaire nous invite tout particulièrement en ce deuxième dimanche à devenir membre d’un même corps fraternel.

 

Écoutons la Parole de Dieu :

« Jésus leur répondit : “Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai”. Les Juifs lui répliquèrent : “Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais !” Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite. Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait. » (Jn 2, 29-23).

 

Éclairage biblique :

Parler de corps fait penser aux natures physiques des humains ou des animaux. Mais l’on parle aussi du corps des pompiers, des médecins, des enseignants, etc. Il s’agit là d’un espace où se vit, entre les membres de chacune d’elles, un projet particulier : protéger, soigner, enseigner. C’est bien de cela que parle Jésus quand il dit : détruisez ce temple et je le rebâtirai en trois jours. En effet, par sa mort, Jésus purifie les liens entre les hommes en vue d’instaurer des relations de paix et de justice entre tous. Chacun peut trouver sa place dans ce corps nouveau rassemblant tous ceux qui cherchent à mettre ensemble leurs différences et leurs richesses. Pour édifier ce corps, il s’agit pour chacun de laisser mourir quelque chose de notre rapport à la vie : illusions de puissance, prestige social.

 

Une prière :

Seigneur, nous te confions les femmes et les hommes des zones côtières d’Afrique de l’Ouest qui, avec l’association Adepa soutiennent la pêche durable et artisanale. Permets-nous, Seigneur, de réaliser que nous sommes membres d’un corps nouveau, membres du corps du Christ.

 

Vivre le deuxième dimanche de Carême 2024 avec le CCFD – Terre Solidaire

En ce temps de préparation à Pâques, le CCFD – Terre Solidaire nous invite tout particulièrement en ce deuxième dimanche à nous ouvrir à la vie pour construire la paix.

 

Écoutons la Parole de Dieu :

« Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec

Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : “Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie”. » (Mc 9, 2-5).

 

Éclairage biblique :

« Une nuée recouvre Moïse, Élie, Jésus et ses trois disciples, raconte saint Marc. Cette nuée évoque

le contenu du Livre saint, disaient les Pères, nos anciens dans la foi. Tout y est écrit en vue d’être accompli. Le sommet de cet accomplissement est la Croix, la mort du Fils bien-aimé venu pour libérer les hommes de ce qui les empêchait d’accéder à la vie de Dieu. Pierre, dans sa frayeur comme dans son enthousiasme propose à Jésus de monter trois tentes : « Une pour Moïse, une pour Élie et une autre pour Jésus », dit-il. C’est désormais inutile. Il n’y a plus de séparation entre morts et vivants. Un autre espace s’ouvre définitivement, celui du corps du Christ ressuscité rassemblant tous les hommes en lui.

 

Une prière :

Seigneur, nous te confions celles et ceux qui, avec le  People’s Ressources Centre (PRC), préservent notre maison commune, pour que les habitants des plus grandes villes puissent vivre dignement. Seigneur, ne te lasse pas de nous parler pour nous ouvrir à la vie de ton Royaume de paix.