Un « jubilé » pour le groupe interconfessionnel

Les personnes qui se réunissent actuellement tous les lundis à 18h à St-Paul, sont les héritiers directs d’un groupe de diverses confessions chrétiennes, créé, il y a 50 ans en 1974, par Marie-Madeleine Sturm, pasteure protestante et le couple Henri et Germaine Fritsch, laïcs catholiques. Ils s’étaient rencontrés l’année précédente, lors de la première convention interconfessionnelle du Renouveau Charismatique à Viviers en Ardèche. À leur retour, ils se sont réunis chaque semaine à l’église St-Luc rue d’Ostheim, bientôt rejoints par de nouvelles personnes désireuses de prier ensemble. Ce groupe a perduré au fil des années jusqu’à la fin 2013. En janvier 2014, avec la bénédiction de Jean-Claude Klotz, notre curé de l’époque, nous avons élu domicile à St Paul.

En cette année 2024, nous sommes dans l’action de grâce pour tout ce qui a été vécu au sein de ce groupe : 50 ans de prière commune avec nos frères protestants et évangéliques, répondant à l’appel de Jésus : « Afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé (Jn 17,21). »

Marie-Claude Hunckler

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Faire oraison avec les saints du Carmel

Le groupe carmélitain de Colmar se réunit une fois par mois pour mieux vivre ensemble la spiritualité du Carmel et l’oraison quotidienne.

Ces rencontres, fraternelles sont ouvertes à tous ceux qui désirent approfondir l’amitié avec le Seigneur par la pratique de l’oraison. Accompagnées par des membres du Carmel séculier, les rencontres ont le mercredi de 18h à 20h Elles débutent par un temps d’oraison silencieuse suivi par un partage sur un texte d’un saint du Carmel. Prochaines dates pour l’année 2024-2025 : 18 septembre, 16 octobre, 20 novembre, 18 décembre, en 2025 : 15 janvier, 12 février, 12 mars, 9 avril, 7 mai et 18 juin. Les rencontres auront lieu cette année à St-Joseph.

Les personnes qui se sentent appelées à rejoindre le groupe, sont invitées à contacter Christiane Zried (06 41 09 29 89) ou Marie Kustner (06 95 03 99 32) pour un discernement.

« Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube. Mon âme a soif de toi ! (Ps 63 (62)) »

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Envoyés comme missionnaires à Colmar

« Comment annoncer le Christ dans notre société actuelle ? » Tous les ans le Congrès Mission  rassemble de nombreux chrétiens désireux de répondre à cette urgence de foi.  Cette année, il se tiendra également à Colmar le samedi 28 septembre 2024 !

L’événement se déroulera au Centre-Ville, entre la Collégiale Saint-Martin et le Collège Épiscopal Saint André, offrant d’excellentes conditions pour célébrer, assister aux conférences et ateliers, et déjeuner au self du collège.

Programme de la journée :

  • 8h45 : Accueil et inscription au Collège St-André
  • 9h30 : Louange en la Collégiale Saint Martin, adoration, possibilité de se confesser durant la matinée
  • 10h30 : Plénière à l’Auditorium Saint André (Des temps tous ensemble pour entrer dans le congrès avant d’être envoyés en mission)
  • 11h15 : Ateliers au choix (Des acteurs de terrain vous transmettent des outils pour monter des projets missionnaires en paroisse, au travail, en famille, dans l’espace public, etc.)
  • 12h15 : Déjeuner au restaurant self du Collège St-André (occasion de se rencontrer et de découvrir des personnes d’horizons différents.)
  • 13h30 : Envoi en mission et exposition du Saint-Sacrement (Chapelle du Collège)
  • 14h00 : Mission et animation au Centre-ville (Vous pourrez expérimenter l’évangélisation de rue.)
  • 15h30 : Louange et témoignages flash (chapelle du collège)
  • 16h30 : Clôture de la journée

Parmi les intervenants, l’Équipe d’Animation Pastorale de la Communauté de Paroisse du Rosenmeer dans le Bas-Rhin viendra témoigner. Avec l’aide des pères Rédemptoristes et des sœurs Bénédictines, un projet pastoral missionnaire est né pour éclairer le chemin de leur communauté. Nous avons hâte de les entendre et de nous inspirer de leur démarche.

Un Congrès Mission, c’est de l’enthousiasme, de la formation, du réseautage, et bien sûr, une mission adaptée à tous les goûts. Et pour la première fois, ce n’est pas loin de chez nous. Nous vous attendons nombreux !

Pour plus d’informations, et pour vous inscrire :

Contact : Zone Pastorale de Colmar-Plaine Mathieu Rohrbach : 06 31 46 45 63 zonepastorale.colmarplaine@gmail.com

Pour faciliter l’organisation, merci d’utiliser le lien d’inscription en ligne. Pour ceux qui ne souhaitent pas payer en ligne, vous pouvez, en suivant les instructions indiquées sur la billetterie, déposer vos inscriptions dans la boîte aux lettres du bureau de zone, accessible 24H/24 au presbytère Ste-Marie 14 rue Maimbourg.

Inscription au parcours de Confirmation

Chers parents,

Si l’un de vos enfants est né en 2011 ou avant, le moment est venu pour elle ou lui de faire sa Profession de foi et de recevoir la Confirmation. En 2025 aura lieu la Profession de foi. La Confirmation, quant à elle, sera célébrée en 2026. D’où un parcours sur 2 ans à raison d’une rencontre par mois avec des temps forts et une retraite dans chacune des deux années.

Merci de vous munir de l’acte de baptême de votre enfant. Il est à demander à la paroisse du lieu où le baptême a été célébré. Attention : l’annotation du baptême dans votre livret de famille n’est pas suffisante. L’inscription prendra effet dès réception des documents mentionnés ci-dessus. Merci pour votre compréhension.

D’autre part, pour la dynamique du groupe et la sécurité morale et physique des jeunes, l’équipe devra toujours être encadrée par un binôme de deux adultes accompagnateurs. Dès à présent, merci aux parents qui acceptent de rendre ce service d’Église, de se manifester.

Pour les Communautés Terre de Rencontre et Saint Joseph Espérance :

Le Curé Robert ABELAVA ; Evelyne FLECK et Adeline RIPERT, les catéchistes

Contact : Presbytère St Joseph, 14, Place Saint Joseph 68000 COLMAR (Curé : 06 76 17 05 68 / Evelyne : 06 31 03 37 59 / Adeline : 06 07 83 10 75).

Télécharger le formulaire d’inscription.

La communion, nourriture pour la vie éternelle

Les célébrations de la première des communions pour treize enfants des communautés Terre de Rencontre et Saint-Joseph Espérance ont eu lieu le 9 juin à St-Vincent et le 23 juin à Ste-Marie. Pendant deux années les enfants se sont préparés pour cette rencontre avec Jésus en se réunissant régulièrement les mercredis matin avec leurs catéchistes Katia et Carmen.

A Ste-Marie, le P. Jean-Marc leur a fait prendre conscience du cadeau merveilleux que Dieu leur fait en se donnant lui-même sous la forme de l’hostie, nourriture pour la vie éternelle. Il a encouragé chacun en particulier à persévérer. Il a conclu en suppliant les parents de permettre à leurs enfants de continuer à répondre à l’invitation que Dieu nous fait chaque dimanche. C’est aussi l’appel qu’a lancé leur animatrice Katia dans le dernier bulletin de Terre de rencontre : « Désormais, il reste la tâche la plus ardue : parvenir à faire comprendre aux enfants, et à leurs parents, que la première des communions n’est pas une fin. Lors d’un match de football l’arbitre ne siffle pas la fin de la rencontre dès le premier but ! Ainsi, la première des communions n’est pas l’unique, elle est un sacrement qui peut être fait et refait. Tous, nous sommes invités à nous rendre dans la maison du Seigneur aussi souvent que nous le désirons. Communier, c’est être mis en présence de Jésus et rendre grâce du don de sa vie. »

Prions pour Mélissa, Thimaé, Mayline, Ian, Patience, Nathan, Adam, Apollinaire, Cassandra, David, Jessy, Jules et Sélénia, afin qu’ils répondent à leur vocation d’ami de Jésus et portent beaucoup de fruit.

Cathos en fête à Ste-Marie avec Mgr Delannoy

Dimanche 2 juin, en la fête du Corps et du sang du Christ, les catholiques de Colmar se sont réunis à Ste-Marie autour de Mgr Pascal Delannoy pour fêter Dieu et partager leur joie de croire, Notre nouvel archevêque a tenu à être présent tout au long de cette journée qui a débuté par la messe solennelle de la Fête-Dieu. Il a ensuite pris le temps de rencontrer les paroissiens, faisant le tour des quelque vingt stands qui présentaient les diverses initiatives des groupes et mouvements locaux. Des « ateliers de prière » étaient également proposés ainsi que la possibilité de rester dans l’église auprès du Saint-Sacrement exposé jusqu’à l’office des Vêpres, qui a clôturé cette belle rencontre.

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Jésus consubstantiel au Père

Depuis l’Avent 2021, la traduction française du Credo, dans la version du Symbole de Nicée Constantinople, a remplacé le terme « de même nature que », par « consubstantiel à » en parlant de la relation entre le Père et le Fils. Le temps pascal tout proche est le moment privilégié pour clarifier les fondements de notre foi en Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit.

Dans le Missel qu’un adolescent recevait autrefois en cadeau de son parrain ou de sa marraine, le jour de sa Communion Solennelle (l’actuelle Fête de la Foi), on pouvait lire le Credo en latin, avec la traduction, à côté. En voici un extrait : «  Credo in unum Deum, Patrem…et in unum Dominum Jesum Christum…genitum, non factum, consubstantialem Patri : Je crois en un seul Dieu, le Père…et  en un seul Seigneur,  Jésus- Christ, engendré, non pas créé, consubstantiel au Père…

Ce mot «  consubstantiel », qui signifie « de même substance que »,  a été utilisé la première fois, en l’an 325, au Concile de Nicée, par les Evêques  pour contrecarrer l’affirmation d’un prêtre , nommé Arius, qui prétendait que seul le Père était Dieu et que le Christ n’était que « la première des créatures ».  En 1969, après le Concile Vatican II, on a considéré que le terme  était trop savant et on l’a remplacé par l’expression «  de même nature que », expression récitée dans le  Je crois en Dieu de nos messes, jusqu’en novembre 2021. Et voici que pour l’entrée en Avent dernier, les théologiens ont remis dans nos Missels le terme consubstantiel.

La « substance » désigne d’abord ce qui est en soi et qui subsiste en permanence. Ainsi le caractère divin de Jésus est clairement affirmé. Dans un article de l’hebdomadaire  le Pèlerin daté du 27 janvier 2022, le Père Assomptionniste, Sébastien Antoni, justifie cette rectification : « Dire que le Fils est «  de même nature que le Père » ne caractérise pas suffisamment l’unité divine qu’ils partagent ». Quant au mot « nature » le Catéchisme de l’Eglise catholique précise : « Par l’Incarnation, le Fils de Dieu a assumé une nature humaine pour accomplir en elle notre salut  (CEC §461) ». Ainsi « Jésus-Christ possède deux natures, la divine et l’humaine, non confondues, mais unies dans l’unique Personne du Fils de Dieu (CEC §481)»  Cet article du Credo affirme donc, sans équivoque, que Jésus est pleinement Dieu, comme son Père.

Hommage à Sœur Francine HEINIS

Au moment où nous nous apprêtons à vous livrer notre bulletin paroissial, nous apprenons le départ de Sœur Francine vers le Père. Elle ferme les yeux sur terre pour les ouvrir dans la maison du Père. Il était donc évident de lui consacrer cette page éditoriale afin de lui rendre hommage pour sa présence parmi nous.

Sœur Francine est née le 31 décembre 1949 à Pfetterhouse dans le Haut-Rhin. Francine a prononcé ses vœux de religieuse dans la congrégation des sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé, le 16 décembre 1973. Elle a consacré son talent et son savoir-faire à l’éducation et à l’enseignement des enfants. Elle a enseigné à Brumath, s’est occupée des enfants sourds-muets de Brazzaville, a également été enseignante à l’Institution Sainte-Jeanne d’Arc, et à Masevaux. Dans sa congrégation, elle a assumé avec responsabilité et dynamisme le poste de secrétaire, de conseillère générale, de secrétaire à la chancellerie de la Nonciature apostolique à Paris et de déléguée de la congrégation à la commission Foi et Justice. Sœur Francine a su créer des liens et a pu porter avec les autres l’annonce de l’Evangile dans un esprit d’ouverture et d’universalité. A l’occasion de son jubilé de 50 ans de vie religieuse, célébré à ste-Marie, le 30 avril 2023, elle parlait elle-même de sa vocation :

« Comme la plupart des jeunes, moi aussi je cherchais un sens à ma vie, je cherchais un trésor. En même temps, j’ai été touchée par des paroles bibliques : Dieu me tend la main et il ne cesse de me suivre, de m’accompagner pour me faire du bien. C’est ainsi que j’ai reconnu la voix de Dieu, du bon berger qui me rendra heureuse. Mon désir de bonheur avec quelqu’un qui m’aime, qui me connaît par mon nom m’habitait. Il ne m’a pas rendue parfaite, bien que maman eût voulu une fille parfaite ! Ma famille le sait bien et j’ai toujours mes qualités et mes défauts. Avec Dieu qui m’appelle constamment à une transformation pour lui et pour les autres, je fais des efforts. Dans la vie religieuse, par le cœur, ce lien radical avec Dieu me met dans la vraie liberté. La prière, la vie en communauté, les engagements, les missions… c’est ma vie donnée à Jésus qui en est la porte : en passant par lui, j’ai pu aller et venir librement sans me couler dans un moule. Avec ce jubilé de 50 ans, par la relecture de ma vie, notamment depuis la maladie, je peux relever un fil conducteur dans les joies et les épreuves. Je peux vérifier que le Christ est là pour me donner la vie ».

Tu t’en vas, Sœur Francine, heureuse d’avoir vécu pleinement ta vie et ta mission comme le Seigneur te l’a donnée. En 75 ans, tu as presque tout fait. Nous aurions envie de te garder encore, et pourtant nous savons que Dieu t’attend aussi et fera mûrir les semences déposées en terre, les projets encore en devenir et les amitiés qui commençaient à fleurir. J’aimerais te laisser conclure cette page dans l’espérance…comme tu me l’as confié… « À vous tous, particulièrement aux jeunes qui cherchent leur chemin, je souhaite de trouver la route qui rend heureux et qui comble votre vie. »

Merci Francine !

Robert Abelava, curé (Editorial du Bulletin N°179 Ensemble en Chemin Pentecôte 2024)

Après la première des Communions

Les célébrations de la première des Communions arrivent avec la fin du printemps. (9 juin à St-Vincent et 23 juin à Ste-Marie). La préparation des enfants des communautés de Terre de Rencontre et St-Joseph Espérance s’est faite en deux ans. Les enfants, au nombre de douze, se sont retrouvés régulièrement le mercredi matin pour se mettre en marche et suivre les pas de Jésus.

Désormais, il reste la tâche la plus ardue : parvenir à faire comprendre aux enfants, et à leurs parents, que la première des communions n’est pas une fin. Lors d’un match de football, l’arbitre ne siffle pas la fin de la rencontre dès le premier but ! Ainsi, la première des Communions n’est pas l’unique communion. Elle est un sacrement qui peut être fait et refait. Tous, nous sommes invités à nous rendre dans la maison du Seigneur aussi souvent que nous le désirons. Communier, c’est être mis en présence de Jésus et rendre grâce du don de sa vie.

Katia Paciello Coopératrice de la pastorale des enfants