Je m’appelle Maëlis, j’ai 23 ans, je suis apprentie en hygiène sécurité environnement. Je suis amenée de temps à autre à animer les messes des jeunes avec le groupe ProVieDense sur Colmar.
Partir aux JMJ était une évidence pour moi dès lors que j’ai vu que ça se passait en Europe ! J’ai toujours eu l’envie de les faire, mais je n’ai jamais réellement eu la possibilité.
Mon aventure a commencé en octobre 2022, lorsque j’ai décidé de m’engager au sein du pôle communication pour les JMJ. J’ai passé 10 mois à préparer ce pèlerinage et à rassembler les jeunes alsaciens pour partir en août. Déjà durant l’année plusieurs évènements ont eu lieu, ce qui nous a d’abord permis de nous rencontrer mais aussi de vivre des temps forts avant de partir.
30 juillet c’est le départ d’une grande aventure, tant humaine que spirituelle. J’étais tellement loin de m’imaginer ce qu’elle allait m’apporter. Tant de réponses à mes questions, mais elle m’a surtout apporté une vraie place dans l’Église, et cette soif de foi qui me manquait tant. J’ai rencontré énormément de belles personnes, différentes tant par leur personnalité que par leur foi. Certaines étaient plus « aguerries » et d’autres étaient plus en découverte. C’est ce qui a fait la beauté de notre groupe.
Ce qui m’a le plus marqué c’est de vivre le chemin de croix avec le pape François. Nous nous rendons compte que, comme Jésus, nous portons notre croix, mais la grande différence c’est que nous ne sommes pas seuls. Le fait que le pape François soit là et que nous parlions de nos inquiétudes en termes de guerres, d’avenir écologique, d’addiction, de dépressions, … cela me donne énormément d’espoir, puisque j’ai eu l’impression que nous avons été écoutés, compris. Si une personne telle que le pape est au courant de tout ça, nous savons que ces sujets sont entre de bonnes mains !
Lorsque je suis rentrée j’ai mis beaucoup de temps à atterrir, en me posant une seule question : « Qu’est-ce qui est vraiment essentiel à ma vie ? ». J’ai longtemps caché ma foi, peur qu’on me juge, de ne pas être comprise, peur de ne pas être acceptée, puisque à l’école comme au travail, être catholique n’est plus vraiment la norme. Alors en moi résonne les mots du pape François lors de la dernière messe « Brille, écoute, ne crains pas », ces mots sont pour moi source d’espérance. Et je rentre en ayant sincèrement envie que Dieu fasse partie intégrante de ma vie, et que je fasse de Lui ma priorité.
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