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Témoignage d’Hélène

J’avais déjà vécu des JMJ en 2008, l’année de mes 18 ans. Depuis, j’ai grandi dans ma relation à Dieu. J’ai eu des épreuves qui ont bouleversé ma foi, mais grâce au groupe ProVieDense à Colmar, j’ai repris confiance en Dieu et en l’Église et j’ai pu m’engager dans l’animation des chants depuis l’année dernière.

Ces rencontres de Lisbonne 2023 ont été une belle expérience. L’accueil en famille était exceptionnel. C’était très touchant, on a pu parler en anglais et c’était assez facile de communiquer. Les JMJ étaient une épreuve physique et psychique pour moi mais je suis fière d’avoir réussi à suivre le rythme et à m’y sentir bien. Les jours avec le Pape étaient denses car nous étions logés à 110km de Lisbonne soit 1h45 de bus. J’ai été touchée jusqu’aux larmes par les mots choisis dans le chemin de croix du vendredi. C’est beau de voir la ferveur des jeunes chrétiens du monde entier, le silence par moments, le respect les uns des autres, la joie qui se dégageait…. J’ai beaucoup aimé le calme dans la plupart des trajets que nous avions en bus, ce qui nous a souvent permis de prier, laudes, vêpres, ou complies. Dans le groupe des alsaciens, j’ai créé de vraies amitiés et j’espère que nous pourrons nous revoir et vivre de belles choses en église en Alsace.

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Témoignage Maëlis

Je m’appelle Maëlis, j’ai 23 ans, je suis apprentie en hygiène sécurité environnement. Je suis amenée de temps à autre à animer les messes des jeunes avec le groupe ProVieDense sur Colmar.

Partir aux JMJ était une évidence pour moi dès lors que j’ai vu que ça se passait en Europe ! J’ai toujours eu l’envie de les faire, mais je n’ai jamais réellement eu la possibilité.

Mon aventure a commencé en octobre 2022, lorsque j’ai décidé de m’engager au sein du pôle communication pour les JMJ. J’ai passé 10 mois à préparer ce pèlerinage et à rassembler les jeunes alsaciens pour partir en août. Déjà durant l’année plusieurs évènements ont eu lieu, ce qui nous a d’abord permis de nous rencontrer mais aussi de vivre des temps forts avant de partir.

30 juillet c’est le départ d’une grande aventure, tant humaine que spirituelle. J’étais tellement loin de m’imaginer ce qu’elle allait m’apporter. Tant de réponses à mes questions, mais elle m’a surtout apporté une vraie place dans l’Église, et cette soif de foi qui me manquait tant. J’ai rencontré énormément de belles personnes, différentes tant par leur personnalité que par leur foi. Certaines étaient plus « aguerries » et d’autres étaient plus en découverte. C’est ce qui a fait la beauté de notre groupe.

Ce qui m’a le plus marqué c’est de vivre le chemin de croix avec le pape François. Nous nous rendons compte que, comme Jésus, nous portons notre croix, mais la grande différence c’est que nous ne sommes pas seuls. Le fait que le pape François soit là et que nous parlions de nos inquiétudes en termes de guerres, d’avenir écologique, d’addiction, de dépressions, … cela me donne énormément d’espoir, puisque j’ai eu l’impression que nous avons été écoutés, compris. Si une personne telle que le pape est au courant de tout ça, nous savons que ces sujets sont entre de bonnes mains !

Lorsque je suis rentrée j’ai mis beaucoup de temps à atterrir, en me posant une seule question : “Qu’est-ce qui est vraiment essentiel à ma vie ?”. J’ai longtemps caché ma foi, peur qu’on me juge, de ne pas être comprise, peur de ne pas être acceptée, puisque à l’école comme au travail, être catholique n’est plus vraiment la norme. Alors en moi résonne les mots du pape François lors de la dernière messe « Brille, écoute, ne crains pas », ces mots sont pour moi source d’espérance. Et je rentre en ayant sincèrement envie que Dieu fasse partie intégrante de ma vie, et que je fasse de Lui ma priorité.

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Témoignage de Eliot

Je m’appelle Eliot, et tout d’abord, je voudrais rendre grâce à Dieu pour tout ce que nous avons vécu lors de ces JMJ. J’ai vraiment apprécié que nous nous retrouvions pour prier tous ensemble la liturgie des heures, et ce, même dans des endroits les plus improbables, comme par exemple au bord d’une autoroute, qui avait été fermée à la circulation pour l’événement.

C’est avec un cœur grand ouvert que les Portugais nous ont accueillis. Notre Seigneur Jésus touche aussi les âmes au Portugal. Il leur donne un cœur fervent et plein d’amour pour Lui. Cela me remplit d’espérance. Lors de la deuxième semaine, nous cherchions un point de ravitaillement avant de rejoindre les autres pour la veillée de prière avec le pape.  Alors que certains d’entre nous commençaient à être tendus et inquiets à force de se retrouver devant des points de ravitaillement déjà épuisés, d’autres continuaient d’honorer le Seigneur en chantant des Je vous salue Marie. Finalement tout s’est bien passé… Nous sommes vraiment restés unis dans cette épreuve, en nous souciant les uns des autres et en avançant au rythme du plus fragile.

Pour conclure, je voudrais vous partager une parole que j’ai reçue lorsque je rédigeais ces quelques lignes et qui m’a beaucoup touchée. Il s’agit de l’introduction de la première épître de Saint Jean :  Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, ce que nos mains ont touché […], ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. » (1 Jean 1 ; 1-3)

Que Dieu vous bénisse et vous inonde de toutes Ses grâces !

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Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

Chaque année, la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, rassemble des chrétiens de toutes confessions du 18 au 25 janvier sur un thème spécifique. Pour 2021, la préparation de ce temps fort œcuménique mondial a été confiée à la communauté monastique des Sœurs de Grandchamp, en Suisse.

Pour nous aider à entrer dans cette semaine de prière nous sommes tous invités à participer à la célébration œcuménique dimanche 17 janvier à 16h à la collégiale Saint-Martin de Colmar

Le thème choisi, « Demeurez dans mon amour et vous porterez du fruit en abondance », exprime la vocation de prière, de réconciliation et d’unité dans l’Église et la famille humaine de cette communauté religieuse. Il indique également la mission de tout chrétien.

Les Églises ont la mission d’aider chacun à trouver sa façon bien à lui de demeurer avec Jésus. Hôte du Seigneur, nous pratiquons l’hospitalité. Nous visitons les demeures des autres chrétiens pour enrichir les nôtres et accueillir les autres, particulièrement les blessés de la vie.

Plus d’information sur le site de la conférence des évêques de France, et aussi : l’ensemble des documents ressources.

Une prière quotidienne de paix pour ce temps de l’Avent

Dans sa récente encyclique Fratelli tutti, le pape François note qu’il n’y a pas de fraternité possible sans la paix, la vérité et la réconciliation. Mais le climat de défiance et d’inquiétude ne rend pas aisé ce chemin de paix. Heureusement, dans les ténèbres de l’hiver et dans l’épidémie de haine et de peur, « il vient, le Prince de la Paix ».  Ce thème de la PAIX sera approfondi dans notre communauté de paroisses avec une prière quotidienne tout au long de l’Avent

 

En cette quatrième semaine de l’Avent, prions pour la paix dans nos cœurs :

Jeudi 24 décembre 2020

C’est Noël chaque jour,

(dessin : Daniel Brecht)

C’est Noël chaque fois qu’on essuie une larme dans les yeux d’un enfant,
C’est Noël chaque fois qu’on dépose les armes, chaque fois qu’on s’entend,
C’est Noël sur la terre chaque fois qu’on arrête une guerre et qu’on ouvre ses mains,
C’est Noël chaque fois qu’on force la misère à reculer plus loin.

C’est Noël quand nos cœurs, oubliant les offenses, sont vraiment fraternels,
C’est Noël quand enfin se lève l’espérance d’un amour plus réel,
C’est Noël quand soudain se taisent les mensonges, faisant place au bonheur,
Et qu’au fond de nos vies, la souffrance qui ronge trouve un peu de douceur.

C’est Noël dans les yeux de l’ami qu’on visite sur son lit d’hôpital,
C’est Noël dans le cœur de tous ceux qu’on visite pour un bonheur normal,
C’est Noël dans les mains de celui qui partage aujourd’hui notre pain,
C’est Noël quand le gueux oublie tous les outrages et ne sent plus sa faim.

C’est Noël sur la terre chaque jour, Car Noël, O mon frère c’est l’Amour.

Odette Vercruysse

 

Mercredi 23 décembre 2020

Se réconcilier avec soi

Prier pour la paix dans le monde est essentiel, mais peut-être que cette paix mondiale pourrait enfin voir le jour si chacun arrivait à faire la paix avec lui-même ! Si chacun entendait de tout son être cette proclamation de Dieu « Tu as du prix à mes yeux, je t’aime ! », il n’y aurait plus besoin de prouver aux autres ou à soi que nous existons.

Ce « Je t’aime » de Dieu doit nous réjouir d’être en vie et nous aider à aimer. Savoir reconnaître ce que j’ai reçu de Dieu pour le partager avec tous est chemin de paix.

L’Esprit Saint m’aide à faire la paix avec ce que je suis ! La paix universelle, comme notre paix intérieure passera toujours par notre corps. Se réconcilier avec soi, c’est une question de résurrection ! Vivre en ressuscité, c’est nous révéler les uns aux autres  que nous sommes des trésors de Dieu !

Emélie Chanson, chargée de mission Démarche fraternité

Mardi 22 décembre 2020

Viens Esprit Créateur nous visiter,
Emplis nos cœurs de grâce et de lumière,
Toi le don, l’envoyé du Très Haut,
Tu t’es fait pour nous le défenseur,
Tu es l’amour, le feu, la source vive,
Force et douceur de la grâce du Seigneur.
En nos cœurs répands l’amour du Père.
Hâte-toi de nous donner la paix.
Viens en nos cœurs, qu’à jamais nous croyions en Toi
Extrait de l’hymne Veni Creator composé au IXe siècle.

Oui Seigneur, Viens ! Emplis nos cœurs de ta Grâce et de ta Lumière.
Quand nos cœurs sont tourmentés par les soucis, la peur du lendemain, la maladie,
Viens Esprit Saint nous remplir de ta douceur !
Quand trop de cœurs subissent : l’exclusion, la violence, l’abandon, l’indifférence,
Viens Esprit Saint apaiser les cœurs !
Quand nos cœurs sont malades de jalousie, de rancœur, d’égoïsme, d’amertume,
Viens Esprit Saint guérir nos cœurs !
Pour tous ceux qui vivent le deuil, la séparation, la désespérance.
Viens Esprit Saint consoler les cœurs !
Seigneur, donne-nous la grâce de tirer notre force dans ta force, de puiser notre paix dans ta paix pour que nos cœurs accueillent ton amour toujours offert.
Amen !

Lundi 21 décembre 2020

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment. Et, alors j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle….l’Estime de soi

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle ….l’Authenticité

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle … la Maturité

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois. Et cela s’appelle …… La Plénitude.

Charlie Chaplin

 

Dimanche 20 décembre 2020

Voir l’homélie du 4ème dimanche de l’Avent

 

Samedi 19 décembre 2020

 

Béni sois-tu, Seigneur Jésus,
visage de la MISÉRICORDE du Père,
Toi qui nous fais confiance
En nous associant à ta mission
Pour devenir des artisans de paix.
Stimule en nous le goût d’annoncer cette paix
Dont toi seul es la vraie source,
Une paix rayonnante et désarmante.

Les vœux de notre curé et de la zone pastorale

Le P. Didier notre curé Didier, Mathieu l’animateur de la zone Colmar-Plaine et le P. Joseph Lachman vicaire épiscopal nous souhaitent ensemble leurs vœux les plus chaleureux pour l’année qui s’ouvre…

Donnons du temps pour la prière, la rencontre, le dialogue, le partage, la solidarité, la fraternité. Soyons sans crainte et passons de beaux moments avec ceux qui nous sont chers en cette période de fête.

 

Une prière quotidienne de paix pour ce temps de l’Avent

Dans sa récente encyclique Fratelli tutti, le pape François note qu’il n’y a pas de fraternité possible sans la paix, la vérité et la réconciliation. Mais le climat de défiance et d’inquiétude ne rend pas aisé ce chemin de paix. Heureusement, dans les ténèbres de l’hiver et dans l’épidémie de haine et de peur, « il vient, le Prince de la Paix ».  Ce thème de la PAIX sera approfondi dans notre communauté de paroisses avec une prière quotidienne tout au long de l’Avent

 

En cette troisième de l’Avent, prions pour la paix entre les peuples :

Vendredi 18 décembre 2020

Je crois en Dieu qui est le père de tous les hommes et qui leur a confié la terre.
Je crois en Jésus- Christ, il est au milieu de nous, le Seigneur vivant.
Je crois en l’Esprit de Dieu, qui travaille en tout homme de bonne volonté.
Je ne croirai pas que je n’ai pas à m’occuper de ce qui arrive ici et loin d’ici.
Je veux croire que le monde entier est ma maison.
Je ne croirai pas que je puisse là-bas combattre l’oppression, si je tolère ici l’injustice.
Je ne croirai pas que la guerre et la faim soient inévitables, et la paix inaccessible.
Je veux croire à l’action modeste, à l’amour aux mains nues et à la paix sur la Terre.
Je ne croirai pas que le rêve de l’homme restera un rêve et que la mort sera la fin.
Mais j’ose croire, toujours et malgré tout, à l’homme nouveau. J’ose croire au rêve de Dieu lui-même : un ciel nouveau, une terre nouvelle où la justice habitera.

Dom Helder Camara

Jeudi 17 décembre 2020

Ô Seigneur, nous te demandons la paix

Pour le bien du monde et des populations dispersées à cause des guerres ;

Pour le bien des enfants déplacés dans les camps de réfugiés dans le froid sans abri, sans nourriture ni chaleur :

Pour ceux qui s’exposent aux dangers en mer pour trouver une protection ;
Pour le bien de la France, et pour le bien de notre ville de Colmar ;
Afin que nous vivions ensemble en paix, sans distinction de couleur, de race ou de religion.
Nous te demandons, Seigneur, de nous accorder la paix telle que tu l’as accordée à tes disciples.
La paix commence à l’intérieur de nous quand nous nous réconcilions avec Dieu.
Maintenant et pour toujours

Mercredi 16 décembre 2020

Ô peuples, que cherchez-vous ? Je suis là, c’est moi la paix, je suis en vous, près de vous, autour de vous !
Je suis la paix.
Ô peuples, pourquoi aller si loin ? C’est moi la paix, vous me voulez ? Je suis là : cultivez-moi, dites non à la violence, arrêtez la guerre, dites non à l‘injustice. Jetez les armes, ne maltraitez plus les autres. Trouvez-moi, soignez-moi, protégez-moi.
Je suis la paix.
Ô peuples, vous me voulez ? Changez la haine en amour, l’offense en pardon, la division en union, la tristesse en joie, les ténèbres en lumière, là vous me trouverez.
Je suis la paix.
Ô peuples, vous me voulez ? Partagez avec les autres, quittez l’égoïsme. Il y autant de bonheur en donnant qu’en recevant. Éloignez-vous du mal et faites le bien. Cherchez-moi, poursuivez-moi.
Je suis la paix.

Mardi 15 décembre 2020

Des accords de paix sont conclus entre des peuples en conflits. Le prix Nobel de la paix est donné chaque année et pourtant, la paix nous manque, car il n’y a pas de paix sans justice sociale. Le combat pour promouvoir la paix et la sauvegarder est un chantier où chaque peuple, chaque citoyen est invité à s’investir à fond et à long terme. Mais pour celui veut la paix, pas besoin d’un budget !

La paix est gratuite et un don précieux de Dieu : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ». Seule la foi est notre source de paix et « là où est la paix, Dieu habite ».

 Voici un message qu’un ami m’a envoyé récemment :

« Où il y a la foi, il y a l’amour,
Où il y a l’amour, il y a la paix
Où il y a la paix, il y a Dieu
Où il y a Dieu, il ne manque rien »

Au cours de cette période d’Avent, que chacun soit artisan de paix dans son quartier et dans la société. En tant que chrétiens, prenons nos responsabilités en déployant tous nos efforts pour lutter incessamment contre toute injustice sociale et idéologie discriminatoire.

Prions également pour toutes les victimes de la violence, de l’injustice, de la haine dans le monde plus particulièrement en Afrique, au Proche et Moyen- Orient ….

Nous sommes un peuple de Dieu qui doit donner et se donner la paix inconditionnellement. Préparons-nous à la fête de Noël en cultivant la paix pour toujours et partout. Joyeuses fêtes à Tous !

Lundi 14 décembre 2020

Prière au Créateur

Seigneur et Père de l’humanité,
Toi qui as créé tous les êtres humains avec la même dignité,
Insuffle en nos cœurs un esprit fraternel.
Inspire-nous un rêve de rencontre, de dialogue, de justice et de paix.
Aide-nous à créer des sociétés plus saines
Et un monde plus digne,
Sans faim, sans pauvreté, sans violence, sans guerres.

Que notre cœur s’ouvre
À tous les peuples et nations de la terre,
Pour reconnaître le bien et la beauté
Que tu as semés en chacun
Pour forger des liens d’unité, des projets communs,
Des espérances partagées. Amen !

Pape François (encyclique Fratelli Tutti)

Dimanche 13 décembre 2020

Retrouvez l’homélie du P. Didier pour le 3ème dimanche de l’Avent

Samedi 12 décembre 2020

FAIS LE BIEN, QUAND MÊME !
Si les gens sont insensés, Illogiques et préoccupés d’eux-mêmes,
AIME-LES QUAND MÊME !
Si tu fais quelque chose de bien, ils te diront égoïste et mal intentionné,
FAIS LE BIEN QUAND MÊME !
Si tu réussis quelque chose, tu gagnes de faux amis, et de vrais ennemis,
ESSAIE QUAND MÊME !
Le bien que tu fais aujourd’hui, sera souvent oublié demain,
FAIS LE BIEN QUAND MÊME !
Si tu es honnête et franc, tu seras exposé aux coups,
SOIS HONNETE ET FRANC QUAND MÊME !
Ce que tu as construit de tes propres mains durant des années, peut partir en ruine durant la nuit,
CONSTRUIS QUAND MÊME !
Les gens ont vraiment besoin de ton aide, mais quand tu vas les aider, ils peuvent t’attaquer,
AIDE-LES QUAND MÊME !
Donne-toi entièrement au monde, et peut-être ils te briseront, t’abattront,
DONNE AU MONDE LE MEILLEUR QUE TU AS QUAND MÊME !

D’après Mère Teresa de Calcutta

Me voici, je veux te servir

4ème dimanche de l’Avent- année B, 20 décembre 2020

En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta. (Évangile du 4ème dimanche de l’Avent B, Lc 1, 26-38)

À quelques jours de la célébration de la fête de la Nativité, la liturgie nous propose d’écouter le récit de l’Annonciation. La venue du Fils de Dieu en notre chair va bientôt révéler le mystère de l’amour infini de Dieu pour l’humanité.  L’évangéliste Luc, avec des mots qui lui sont propres, exprime merveilleusement l’expérience mystique vécue par Marie qui n’est autre que la conception dans la chair du Verbe de Dieu.

Dimanche dernier, l’Évangile nous proposait d’entendre Jean le Baptiste : la voix qui crie dans le désert, la parole prophétique qui nous aide à discerner et à identifier la présence de Dieu parmi nous, la présence annoncée du Verbe de Dieu. Aujourd’hui c’est la figure de Marie dans l’Évangile de Luc qui dévoile plus encore cette présence. En acceptant de devenir la mère de celui qui doit venir, Marie nous indique comment faire pour vivre dans l’intimité de Dieu, comment faire pour entrer nous-mêmes dans cette attente active.

Dans l’Évangile, le récit nous parle de Gabriel qui se présente devant Marie. Il appelle la jeune fille par son nom et la reconnaît de la part de Dieu…  Cette jeune fille n’est connue de personne ou presque, sinon de Dieu. Elle reçoit d’ailleurs des titres extraordinaires : Réjouis-toi, Favorisée-de-Dieu, le Seigneur est avec toi… Ce qui est d’ailleurs étonnant, c’est que Marie est moins impressionnée par l’apparition céleste que par la salutation qui l’accompagne.

La suite du discours de l’ange est pourtant plus impressionnante encore. Le messager lui annonce ce qui va arriver, il lui parle du Fils du Très Haut qui doit venir. C’est l’Esprit Saint, la puissance de Dieu, qui œuvrera pour cette venue. L’ange lui annonce qu’elle sera mère de la part du Seigneur. Le plus surprenant dans cette rencontre, c’est très certainement la réponse de Marie. Elle ne dit pas  « pourquoi moi ? », mais bien plutôt « comment cela va-t-il se faire ? ».

Ce qui est proprement admirable dans la réaction de Marie, c’est qu’elle ne met pas une seule seconde en doute le bien-fondé du projet divin qui lui est annoncé. Elle sait que l’origine de tout cela, c’est le Seigneur. La seconde réponse de l’ange amène cette limpide conclusion de Marie : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi comme tu viens de le dire… » Marie accepte d’être pleinement habitée par le Seigneur.

Sommes-nous sommes toujours prêts à dire : « Me voici, je veux te servir » ?

Votre curé P. Didier Karon

 

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