
Dans sa récente encyclique Fratelli tutti, le pape François note qu’il n’y a pas de fraternité possible sans la paix, la vérité et la réconciliation. Mais le climat de défiance et d’inquiétude ne rend pas aisé ce chemin de paix. Heureusement, dans les ténèbres de l’hiver et dans l’épidémie de haine et de peur, « il vient, le Prince de la Paix ». Ce thème de la PAIX sera approfondi dans notre communauté de paroisses avec une prière quotidienne tout au long de l’Avent
En cette troisième de l’Avent, prions pour la paix entre les peuples :
Vendredi 18 décembre 2020
Je crois en Dieu qui est le père de tous les hommes et qui leur a confié la terre.
Je crois en Jésus- Christ, il est au milieu de nous, le Seigneur vivant.
Je crois en l’Esprit de Dieu, qui travaille en tout homme de bonne volonté.
Je ne croirai pas que je n’ai pas à m’occuper de ce qui arrive ici et loin d’ici.
Je veux croire que le monde entier est ma maison.
Je ne croirai pas que je puisse là-bas combattre l’oppression, si je tolère ici l’injustice.
Je ne croirai pas que la guerre et la faim soient inévitables, et la paix inaccessible.
Je veux croire à l’action modeste, à l’amour aux mains nues et à la paix sur la Terre.
Je ne croirai pas que le rêve de l’homme restera un rêve et que la mort sera la fin.
Mais j’ose croire, toujours et malgré tout, à l’homme nouveau. J’ose croire au rêve de Dieu lui-même : un ciel nouveau, une terre nouvelle où la justice habitera.
Dom Helder Camara
Jeudi 17 décembre 2020
Ô Seigneur, nous te demandons la paix

Pour le bien du monde et des populations dispersées à cause des guerres ;
Pour le bien des enfants déplacés dans les camps de réfugiés dans le froid sans abri, sans nourriture ni chaleur :
Pour ceux qui s’exposent aux dangers en mer pour trouver une protection ;
Pour le bien de la France, et pour le bien de notre ville de Colmar ;
Afin que nous vivions ensemble en paix, sans distinction de couleur, de race ou de religion.
Nous te demandons, Seigneur, de nous accorder la paix telle que tu l’as accordée à tes disciples.
La paix commence à l’intérieur de nous quand nous nous réconcilions avec Dieu.
Maintenant et pour toujours
Mercredi 16 décembre 2020

Ô peuples, que cherchez-vous ? Je suis là, c’est moi la paix, je suis en vous, près de vous, autour de vous !
Je suis la paix.
Ô peuples, pourquoi aller si loin ? C’est moi la paix, vous me voulez ? Je suis là : cultivez-moi, dites non à la violence, arrêtez la guerre, dites non à l‘injustice. Jetez les armes, ne maltraitez plus les autres. Trouvez-moi, soignez-moi, protégez-moi.
Je suis la paix.
Ô peuples, vous me voulez ? Changez la haine en amour, l’offense en pardon, la division en union, la tristesse en joie, les ténèbres en lumière, là vous me trouverez.
Je suis la paix.
Ô peuples, vous me voulez ? Partagez avec les autres, quittez l’égoïsme. Il y autant de bonheur en donnant qu’en recevant. Éloignez-vous du mal et faites le bien. Cherchez-moi, poursuivez-moi.
Je suis la paix.
Mardi 15 décembre 2020
Des accords de paix sont conclus entre des peuples en conflits. Le prix Nobel de la paix est donné chaque année et pourtant, la paix nous manque, car il n’y a pas de paix sans justice sociale. Le combat pour promouvoir la paix et la sauvegarder est un chantier où chaque peuple, chaque citoyen est invité à s’investir à fond et à long terme. Mais pour celui veut la paix, pas besoin d’un budget !
La paix est gratuite et un don précieux de Dieu : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ». Seule la foi est notre source de paix et « là où est la paix, Dieu habite ».
Voici un message qu’un ami m’a envoyé récemment :
« Où il y a la foi, il y a l’amour,
Où il y a l’amour, il y a la paix
Où il y a la paix, il y a Dieu
Où il y a Dieu, il ne manque rien »
Au cours de cette période d’Avent, que chacun soit artisan de paix dans son quartier et dans la société. En tant que chrétiens, prenons nos responsabilités en déployant tous nos efforts pour lutter incessamment contre toute injustice sociale et idéologie discriminatoire.
Prions également pour toutes les victimes de la violence, de l’injustice, de la haine dans le monde plus particulièrement en Afrique, au Proche et Moyen- Orient ….
Nous sommes un peuple de Dieu qui doit donner et se donner la paix inconditionnellement. Préparons-nous à la fête de Noël en cultivant la paix pour toujours et partout. Joyeuses fêtes à Tous !
Lundi 14 décembre 2020
Prière au Créateur
Seigneur et Père de l’humanité,
Toi qui as créé tous les êtres humains avec la même dignité,
Insuffle en nos cœurs un esprit fraternel.
Inspire-nous un rêve de rencontre, de dialogue, de justice et de paix.
Aide-nous à créer des sociétés plus saines
Et un monde plus digne,
Sans faim, sans pauvreté, sans violence, sans guerres.
Que notre cœur s’ouvre
À tous les peuples et nations de la terre,
Pour reconnaître le bien et la beauté
Que tu as semés en chacun
Pour forger des liens d’unité, des projets communs,
Des espérances partagées. Amen !
Pape François (encyclique Fratelli Tutti)
Dimanche 13 décembre 2020
Retrouvez l’homélie du P. Didier pour le 3ème dimanche de l’Avent
Samedi 12 décembre 2020
FAIS LE BIEN, QUAND MÊME !
Si les gens sont insensés, Illogiques et préoccupés d’eux-mêmes,
AIME-LES QUAND MÊME !
Si tu fais quelque chose de bien, ils te diront égoïste et mal intentionné,
FAIS LE BIEN QUAND MÊME !
Si tu réussis quelque chose, tu gagnes de faux amis, et de vrais ennemis,
ESSAIE QUAND MÊME !
Le bien que tu fais aujourd’hui, sera souvent oublié demain,
FAIS LE BIEN QUAND MÊME !
Si tu es honnête et franc, tu seras exposé aux coups,
SOIS HONNETE ET FRANC QUAND MÊME !
Ce que tu as construit de tes propres mains durant des années, peut partir en ruine durant la nuit,
CONSTRUIS QUAND MÊME !
Les gens ont vraiment besoin de ton aide, mais quand tu vas les aider, ils peuvent t’attaquer,
AIDE-LES QUAND MÊME !
Donne-toi entièrement au monde, et peut-être ils te briseront, t’abattront,
DONNE AU MONDE LE MEILLEUR QUE TU AS QUAND MÊME !
D’après Mère Teresa de Calcutta
		
La suite du discours de l’ange est pourtant plus impressionnante encore. Le messager lui annonce ce qui va arriver, il lui parle du Fils du Très Haut qui doit venir. C’est l’Esprit Saint, la puissance de Dieu, qui œuvrera pour cette venue. L’ange lui annonce qu’elle sera mère de la part du Seigneur. Le plus surprenant dans cette rencontre, c’est très certainement la réponse de Marie. Elle ne dit pas  « pourquoi moi ? », mais bien plutôt « comment cela va-t-il se faire ? ».
Dans sa récente encyclique Fratelli tutti, le pape François note qu’il n’y a pas de fraternité possible sans la paix, la vérité et la réconciliation. Mais le climat de défiance et d’inquiétude ne rend pas aisé ce chemin de paix. Heureusement, dans les ténèbres de l’hiver et dans l’épidémie de haine et de peur, « il vient, le Prince de la Paix ».  Ce thème de la PAIX sera approfondi dans notre communauté de paroisses avec une prière quotidienne tout au long de l’Avent
 Des joueurs de flûte pour la Paix…
œuvrent pour promouvoir      le dialogue, l’entraide, le soutien à ceux qui sont dans le besoin…
Mais comment dialoguer quand on se trouve sur le terrain du désaccord ? Le témoignage de Marion MULLER-COLARD peut être éclairant (La Croix- L’HEBDO du 7.11.2020). A la question du journaliste : « Comment dans une discussion, peut-on briser l’effet de réaction en chaîne ? », elle répond : « En écoutant l’autre. En lui posant surtout des questions. En lui demandant : ‘qu’est-ce qui t‘intéresse dans cette idée ?’ …et surtout pas en lui disant : ‘Ah non, tu ne vas pas t’y mettre toi aussi… ! ‘ ; c’est le meilleur moyen pour que l’autre se fige…
 

		
…et à partager la joie de l’Emmanuel
		
Augmente en nous la foi, renforce notre espérance, garde-nous en paix dans ton amour : Donne-nous de rendre grâce pour le don de la vie partagée. Nous demandons cela par le Christ, notre Seigneur, Amen.
Seigneur, fais de notre famille le lieu de Ton amour. Qu’il n’y ait pas d’injure puisque Tu nous donnes la compréhension. Qu’il n’y ait pas d’amertume puisque Tu nous bénis. Qu’il n’y ait pas d’égoïsme puisque Tu nous encourages. Qu’il n’y ait pas de rancœur puisque Tu nous donnes le pardon. Qu’il n’y ait pas d’abandon puisque Tu es avec nous. Que nous sachions marcher jusqu’à Toi dans notre vie de tous les jours. Fais de nous, Seigneur, ce que Tu désires ; aide-nous à nous orienter vers Ton chemin. Que nous donnions le meilleur de nous-mêmes pour être heureux en famille. Amen
Seigneur, tu nous donnes la Grâce de vivre en famille. Accepte la lenteur de nos cheminements. Donne-nous la patience d’accepter le cheminement des autres. Rends-nous humble pour permettre aux membres de notre famille de nous aider, et assez ouverts pour les aider eux-mêmes. Donne-nous de nous aimer, ensemble et jusqu’au bout, avec bienveillance et exigence. Dans les difficultés en famille, aide-nous à reconnaître lucidement nos défaillances et nos difficultés et, avec ta Grâce, à les combattre. Marie, notre mère à tous, nous déposons le ruban de nos vies dans tes mains. Vois les « nœuds » qui étouffent nos vies et nous paralysent, aide-nous à les défaire en famille sous l’action de l’Esprit Saint. Amen
Autour de moi. Seigneur, je pourrais peut-être arrêter le cycle de la violence. Déjà chez moi, dans ma famille, aide-moi à être un signe de paix, en retenant mon agressivité, en facilitant les relations par ma bonne humeur. Apprends-moi le silence de la parole, quand monte la colère des mots. Donne-moi le regard qui apaise quand monte la tempête des cris. Donne à mon cœur la force qui maîtrise, quand la violence passe aux actes.
maison soit un havre de paix au milieu des tensions de ce monde. À l’image de ton Église, que le Christ soit la source et le sens de notre vie  pour qu’il règne sur notre famille, lui, le prince de la paix. Pour cela, apprends-nous, Seigneur, à être assez maîtres de nous-mêmes pour ne pas imposer aux autres la fatigue et la mauvaise humeur qui viennent de l’extérieur. Accorde à chacun de nous un cœur qui comprenne, une oreille qui écoute,  une main qui aide. Qu’en désamorçant les conflits, la paix ait toujours le dernier mot entre nous. Que tous ceux qui viennent dans notre famille fassent l’expérience de la paix qui vient de toi. Rappelle-nous toujours l’importance de prier pour la paix sans laquelle il n’y a pas d’avenir ni d’amitié possible entre les hommes. Offre à nos enfants, par l’exemple de notre unité et de notre pardon en famille, l’expérience de la paix qui feront d’eux des témoins confiants et unifiés. Amen.

		
Nous sommes invités aujourd’hui à regarder notre vie pour voir ce qui doit être amélioré ou refait à neuf, afin de permettre au Seigneur d’arriver jusqu’à nous. Qu’est-ce que nous pourrions changer pour être plus fraternel, plus chrétien, plus humain ? L’Avent est un temps d’attente, de préparation, de conversion. Il s’agit pas de tourner le dos au passé, mais de miser sur le présent et sur l’avenir, de changer la vision que nous avons de nous-mêmes, afin de devenir meilleurs. C’est une affaire de cœur, une invitation à « préparer les chemins du Seigneur ».
		
Veiller signifie également garder le désir de la venue du Seigneur. Cela implique de ne jamais se lasser de L’appeler : « Reviens, à cause de tes serviteurs, des tribus de ton héritage. Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais, les montagnes seraient ébranlées devant ta face.» (1ère lecture). Mais appeler ainsi de toute son âme la venue du Seigneur signifie que nous avons reconnu la nécessité d’être sauvés, que nous avons pris conscience de notre condition de pécheurs dont Dieu seul peut nous sauver : Tu étais irrité, mais nous avons encore péché, et nous nous sommes égarés. Tous, nous étions comme des gens impurs, et tous nos actes justes n’étaient que linges souillés. Tous, nous étions desséchés comme des feuilles, et nos fautes, comme le vent, nous emportaient. (1ère lecture).
		
		




